De nombreux propriétaires de biens immobiliers souhaitent louer en saisonnier l’été afin d’optimiser la rentabilité de leurs biens immobiliers. C’est la période ! Voici donc un petit rappel de vos droits en matière de location saisonnière.
Vous venez d’acheter un logement dans une zone touristique et vous souhaitez profiter de l’été pour booster son rendement en le louant quelques mois en « saisonnier » avant de proposer un bail d’habitation classique ou vous avez choisi la formule bail étudiant de 9 mois + location saisonnière qui vous rapporte plus qu’un bail meublé d’un an. Quelles que soient vos raisons, il est important que vous connaissiez les principaux points permettant de réussir sa location saisonnière.
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1) Comment fixer le loyer et la durée du bail ?
Le loyer est totalement libre, y compris dans les zones tendues. Concernant la durée du bail saisonnier, à vous de choisir la plus avantageuse, qui correspond au marché. Beaucoup de bailleurs optent pour une location saisonnière à la semaine, du samedi au samedi.
Attention à indiquer précisément dans le bail saisonnier les heures d’arrivée et de départ afin d’éviter tout conflit. Par exemple : arrivée à partir de 14 h et départ à 11 h maximum.
2) Est-il possible d’inclure des clauses particulières dans le bail saisonnier ?
Il est possible d’insérer dans le bail saisonnier des clauses particulières comme demander au locataire de s’assurer (ce n’est pas une obligation comme dans le cadre des locations classiques) ou fixer un nombre maximum de personnes pouvant s’installer dans le logement.
Attention : si vous ne demandez pas à votre locataire de s’assurer, pensez à vérifier les conditions d’assurance de ce logement auprès de votre compagnie.
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3) Faut-il demander un dépôt de garantie au locataire ?
Il est également possible de demander au locataire un dépôt de garantie. En général, le montant du dépôt de garantie représente un tiers à la moitié du prix de la location. Les modalités de restitution de ce dépôt de garantie doivent être inscrites dans le bail saisonnier.
À noter : dans le cadre des locations saisonnières, rares sont les bailleurs qui encaissent ce chèque. Si vous souhaitez le faire, n’oubliez pas de prévenir le locataire afin qu’il vérifie que l’argent est bien sur son compte.
4) Peut-on demander des arrhes ou un acompte au locataire ?
Vous pouvez conditionner la réservation du logement au versement d’une somme d’argent.
Attention : arrhes et acompte recoupent deux notions différentes. L’acompte fixe un engagement ferme et définitif. Donc le locataire devra verser le restant de la somme totale due en cas de non-venue. Les arrhes, elles, sont versées définitivement mais si le locataire ne vient pas, vous ne pourrez pas exiger le paiement total de la location.
5) Est-il possible de demander la totalité du loyer avant l’entrée dans les lieux ?
C’est rare car les locataires y sont fortement réticents, mais vous avez le droit d’exiger l’intégralité du prix de la location avant la date d’arrivée des occupants. Cette particularité doit avoir été clairement indiquée dans le bail saisonnier que vous avez envoyé au locataire au moment de sa réservation.