Selon le courtier Meilleurtaux.com, 83 % de ses partenaires banquiers observent une diminution de leurs taux fixes pour le mois de mars. 17 % n’ont rien changé à leur barème alors qu’aucun établissement n’annonce d’augmentation, une première depuis deux ans ! La baisse concerne en priorité les longues durées. Ainsi, le taux moyen est passé entre janvier et mars de 4,31 % à 4,20 % pour un prêt sur 20 ans et de 4,05 % à 3,95 % sur 15 ans.
Une nouvelle donne qui pourrait contribuer à relancer des transactions immobilières ralenties depuis le début de l’année. En tout cas pour un temps car le répit pourrait n’être que provisoire, avant une nouvelle hausse attendue pour l’été.
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Relancer les transactions
En cette année de transition électorale et face à un contexte économique difficile, les candidats à l’achat se font plus rares. Et quand ils empruntent, le montant du prêt est moins important, les apports plus élevés et les durées de crédit moins longues. De leur côté, les établissements prêteurs restent, eux aussi, frileux et sélectifs quant à l’octroi de crédits immobiliers.
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Pour relancer l’activité, les banques semblent avoir décidé de répercuter les conditions favorables de financement dont elles bénéficient auprès de la BCE (Banque centrale européenne) sur leurs offres de crédit. Avec une politique commerciale plus agressive, elles entendent ainsi attirer de nouveaux clients. Des taux moins élevés associés à un marché de l’immobilier plus propice pourraient dynamiser le secteur et décider les potentiels emprunteurs encore hésitants à franchir le pas.
Investir avant la hausse
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Néanmoins, ceux qui ont l’intention de se lancer dans un projet immobilier ont tout intérêt à le monter rapidement, car ce coup de frein sur les taux d’intérêt pourrait faire figure de calme avant la tempête. En effet, si la perte du triple A par la France reste pour l’heure sans effet sur les conditions de crédit, son impact pourrait se faire sentir dès l’été avec un redressement des taux d’intérêt dont il est difficile de mesurer l’ampleur.
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