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Les offres de locations meublées classiques explosent

La crise sanitaire et ses effets secondaires (moins de voyages, de tourisme) ont incité – et continuent de le faire – nombre de bailleurs saisonniers à réfléchir à un changement de stratégie. Si leurs logements locatifs loués quelques mois dans l’année ne leur rapportent plus assez, pourquoi ne pas les louer en locations meublées traditionnel ? Beaucoup se convertissent.

 

Le mouvement est net dans les grandes métropoles régionales et à Paris : le nombre de propositions de locations meublées classiques explose, selon les agents immobiliers.

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Le parc locatif s’est-il étendu soudainement ?
Non, il s’agit de conversions de locations ponctuelles (via les plateformes spécialisées par exemple, dont les affaires sont en recul) ou saisonnières en locations meublées.

De fait, si, avant le Covid-19, une location quelques mois par an pouvait être plus fructueuse qu’une location permanente, les choses ont changé. Le manque de clients hésitant à voyager en période de crise sanitaire à rallonge, et aussi les politiques de certaines municipalités de plus en plus réticentes aux locations de courte durée, ont modifié les paramètres.

 

Comment vous placer en meublé longue durée ?

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Si vous êtes, vous aussi, un bailleur en pleine réflexion, sachez qu’il est facile de vous inscrire dans une location meublée longue durée, mais attention à signer un bail meublé de 9 mois (pour les étudiants) ou un an en bonne et due forme et à en respecter les contraintes. Entre autres : la présence dans le logement d’un certain nombre de meubles et d’équipements, et la présence dans le contrat de bail d’un certain nombre de diagnostics.

La location meublée n’est pas soumise aux mêmes règles que la location nue ; même si les deux types de location ont des points communs.

Par ailleurs, sur le plan fiscal, la différence est notable. Vous pouvez, selon les revenus dégagés par vos logements locatifs (BIC dans le cadre du meublé et revenus fonciers dans le cadre de la location vide), vous retrouver sous le statut de loueur en meublé non professionnel ou de loueur en meublé professionnel.

N’hésitez pas à lire notre fiche qui compare les deux statuts.

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Une concurrence accrue doit vous inciter à soigner vos offres

La multiplication des offres risque de faire baisser les prix de locations meublées… Raison de plus pour soigner particulièrement votre offre en proposant aux locataires potentiels des logements en bon état qui les séduiront ! Si vous pensez devoir faire des travaux, sachez que de nombreuses aides peuvent vous être accordées. Reportez-vous à nos actualités L’ANIL donne toutes les infos sur les aides locales aux travaux et MaPrimRénov’ : les bailleurs peuvent démarrer les travaux dès cet automne.

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