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Évolution du calendrier pour l’interdiction de la location des passoires thermiques

La question de l'interdiction de la location des passoires thermiques revêt une importance croissante dans le contexte des politiques énergétiques.

Dans le cadre de la loi Climat et Résilience, adoptée en 2021, un calendrier progressif visant à exclure du marché locatif les logements les plus énergivores a été tracé. Ce sujet suscite des débats parmi les professionnels du secteur, alors que le gouvernement envisage d’éventuelles modifications à cette échéance. L’horloge tourne pour les propriétaires-bailleurs et l’avenir de nombreux biens immobiliers se dessine sous l’influence de cette réglementation ambitieuse.

Dans le cadre de la loi Climat et Résilience, mise en place en 2021, des mesures stricte ont été introduites pour rendre le parc immobilier français plus énergétiquement performant. L’une des principales préoccupations réside dans l’interdiction progressive de la location des passoires thermiques, des logements qui consomment des quantités excessives d’énergie. Depuis le 1er janvier 2023, les logements affichant une consommation d’énergie supérieure à 450 kWh/m²/an ne peuvent plus être loués. Le calendrier ne s’arrête pas là : d’autres dates clés sont à prévoir dans un avenir proche. Cet article se penche sur les récents développements liés à ce calendrier et sur les préoccupations des acteurs du secteur.

Un cadre législatif renforcé

La loi Climat et Résilience a initié un changement significatif dans le secteur locatif. En augmentant les exigences liées au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), elle a visé à restreindre l’accès à la location des logements énergivores. En effet, les logements classés G, c’est-à-dire les plus énergivores, seront progressivement exclus du marché locatif à partir de 2025. Cette démarche vise à encourager les propriétaires à investir dans des travaux de rénovation pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs biens.

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Au cœur de cette réforme, le calendrier d’interdiction de location des passoires thermiques se décline en plusieurs étapes. Ainsi, depuis janvier 2023, il est interdit de louer des logements qui consomment plus de 450 kWh d’énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an. De plus, à partir du 1er janvier 2025, l’interdiction sera étendue à tous les logements classés G, suivis par ceux classés F en 2028, puis E en 2034. Pour les propriétaires de logements énergivores, et plus particulièrement ceux classés G, il est donc urgent de se conformer aux nouvelles normes.

Des évolutions récentes et des mesures d’adaptation

Cependant, des changements récents au niveau politique pourraient influencer cette feuille de route. Le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé peu après sa prise de fonction un projet de simplification du DPE et des adaptations possibles du calendrier d’interdiction. Bien qu’aucune précision concrète n’ait été fournie, cela a suscité un certain nombre d’inquiétudes au sein des professionnels de la rénovation. En effet, cette proposition a été perçue par certains comme une volonté de « détricoter » les politiques de rénovation soigneusement mises en place.

Face à cela, Valérie Létard, ministre du Logement, a également exprimé un certain soutien pour ces ajustements sans pour autant envisager une remise en question totale du calendrier. Elle a mentionné la possibilité de faire des exceptions concernant certaines copropriétés, une idée qui pourrait atténuer la pression sur les bailleurs concernés. Ce revirement soulève des interrogations quant à la rigueur et l’efficacité des politiques en matière de transition énergétique.

Réactions du secteur de la rénovation

Les professionnels de la rénovation se sont exprimés sur ces annonces, faisant part de leurs préoccupations. Audrey Zermati, directrice stratégique de la société Effy, a mis en avant les risques d’un « détricotage des politiques de rénovation ». Pour elle, cette tendance pourrait nuire aux avancées réalisées par le passé pour améliorer l’efficacité énergétique des logements. Les acteurs du secteur estiment qu’il est essentiel de maintenir le calendrier tel qu’il est actuellement conçu, comme l’indique Tanguy Dupont, vice-président chargé du pôle Logement chez Hellio. Il considère que respecter le calendrier en vigueur est vital pour sécuriser les parcours des ménages qui doivent faire face à cette nouvelle obligation.

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Les inquiétudes des professionnels tournent également autour des défis que pose la mise en conformité des logements énergivores. Pour de nombreux bailleurs, l’investissement nécessaire pour passer d’un mauvais classement à un classement acceptable peut être un obstacle difficile à surmonter. Le manque de clarté quant aux mesures spécifiques que devraient adopter les propriétaires, en cas de modification du calendrier des interdictions, renforce encore ces incertitudes.

Calendrier et mises à jour potentielles

Le calendrier actuel prévoit des échéances claires. En résumé, les éléments clés sont les suivants : depuis le 1er janvier 2023, l’interdiction de louer des logements de classe G+ est entrée en vigueur, avec une extension à toutes les classes G prévue pour le 1er janvier 2025. Ensuite, les logements de classe F seront interdits à la location en 2028, et enfin, ceux de classe E seront concernés en 2034. Les propriétaires de logements classés G ont maintenant un délai réduit pour se conformer aux nouvelles réglementations, un défi que tous ne sauront relever facilement.

Dans ce contexte, les spéculations sur d’éventuelles modifications du calendrier ne cessent d’alimenter le débat. Si le Premier ministre a promis d’examiner le DPE, il n’est pas encore certain que ces intentions se traduiront par des mesures concrètes. Les prochaines décisions politiques seront donc cruciales et devront être surveillées de près par les acteurs du secteur, qui attendent des clarifications sur la stratégie à adopter.

Cette évolution du calendrier pour l’interdiction de la location des passoires thermiques soulève de nombreux enjeux tant pour les propriétaires que pour les professionnels de la rénovation. Tandis que des échéances claires se dessinent pour l’exclusion des logements énergivores du marché locatif, les adaptations potentielles du calendrier alimentent les craintes et l’incertitude au sein du secteur. Il est impératif que les bailleurs se renseignent et se préparent, car la lutte contre les passoires thermiques s’intensifie et le temps joue contre eux.

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Pour plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à consulter les liens suivants : Interdiction de location des passoires thermiques et Calendrier des interdictions de location par DPE.

La mise en œuvre de la loi Climat et Résilience, adoptée en 2021, a profondément modifié le paysage réglementaire des locations immobilières en France. En effet, l’interdiction de louer des logements peu performants sur le plan énergétique est désormais une réalité qui se profile à l’horizon. Les logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) sont déjà exclus du marché locatif depuis le 1er janvier 2023, et cette exclusion s’étendra progressivement aux classes F en 2028 et E en 2034.

Cependant, le calendrier de ces interdictions est actuellement sous le feu des projecteurs, avec des déclarations récentes du Premier ministre sur une possible simplification du DPE et une adaptation du calendrier. Ces annonces, bien qu’encore floues, suscitent des inquiétudes parmi les professionnels du secteur, qui craignent que cela perturbe les politiques de rénovation et compromette les objectifs de réduction des consommations énergétiques.

De plus, la ministre du Logement a évoqué la possibilité d’exceptions pour certaines copropriétés, soulevant le débat autour de la cohérence et de l’équité des mesures. Les acteurs du secteur de la rénovation plaident pour le maintien d’un calendrier strict, arguant de l’importance de garantir des logements décents et économes en énergie pour l’ensemble de la population.

Alors que la date butoir de 2025 approche rapidement, les propriétaires de passoires thermiques sont en pleine réflexion sur les adaptations nécessaires pour se conformer à cette législation. Ainsi, l’évolution du calendrier de l’interdiction de location des passoires thermiques est un enjeu central qui mérite une attention accrue, tant pour les bailleurs que pour les locataires, dans un contexte de transition énergétique incontournable.

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