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Rénovation énergétique : quelles aides financières pour les locataires ?

Rénovation énergétique

Nous évoquions, la semaine dernière, la possibilité pour les investisseurs de faire réaliser des travaux par leurs locataires qui peuvent profiter d’aides bien plus importantes que celles accordées aux bailleurs. Un deal « gagnant/gagnant » : ces derniers s’engageaient à payer tout ou partie du reste à charge (hors aides) pour bénéficier d’une rénovation de leur logement à moindres frais et, de leur côté, les locataires déboursaient très peu ou rien pour bénéficier, à terme, de factures énergétiques en baisse.

Voici donc la liste de ces aides réservées aux propriétaires occupants ou aux locataires, cumulables entre elles.

Le CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique) est l’aide la plus intéressante dans le cadre des travaux d’économies d’énergie puisqu’elle concerne tous les locataires – sans conditions de ressources – et peut financer jusqu’à 30 % des travaux. Le montant des dépenses est toutefois plafonné à 8.000 € pour une personne célibataire et 16.000 € pour un couple ; sommes majorées de 400 € par personne à charge. Les travaux doivent être effectués par une entreprise et concerner, par exemple, un changement de chaudière, l’isolation thermique des murs ou de la toiture, ou encore l’installation de systèmes de fourniture d’électricité.

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La nouvelle Prime Energie, mise en place au début du mois de mars pour un an, peut atteindre 1.300 €, en fonction des travaux effectués. Accessible sous condition de ressources, cette prime concerne principalement le remplacement des chaudières. Par exemple, pour être éligible, un locataire seul ne doit pas percevoir un revenu annuel supérieur à 24.107 € en IDF, ou à 18.342 € sur le reste du territoire.
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L’aide sera égale à 50 € pour l’installation d’un émetteur électrique à régulation électronique à fonctions avancées ; à 100 € pour l’installation d’un programmateur centralisé pour radiateurs électriques ; à 800 € pour le remplacement d’une chaudière individuelle par une chaudière neuve au gaz ou au fioul à haute performance énergétique, et à 1.300 € pour le remplacement d’une chaudière individuelle par une chaudière neuve au bois classe 5.

La Prime Energie Plus s’adresse aux locataires les moins aisés. Délivrée sous conditions de ressources, elle peut atteindre 5 fois le montant de la prime énergie classique.

Le prêt de la CAF : accordé sans conditions de ressources, il peut atteindre 80 % du montant des dépenses, dans la limite de 1.067,14 €. Remboursable sur 3 ans, il affiche un taux d’intérêt de 1 %.

Enfin, pensez aux primes accordées aux locataires par les collectivités locales qui peuvent, elles aussi, réduire la facture.

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Faire des travaux en recherchant une addition la plus faible possible est d’autant plus logique que, comme le note l’Observatoire CLAMEUR cette semaine, la baisse des rendements incite les bailleurs à être de moins en moins actifs sur le terrain de l’entretien des logements loués. Selon cet Observatoire privé, le mouvement de dégradation de l’effort d’amélioration-entretien des logements se poursuit. Il se situe actuellement au plus bas de ces 20 dernières années puisque la part de logements avec travaux est tombée à seulement 14,1 % contre une moyenne de 22,2 % sur la période 1997-2016…

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