Droits de mutation : retour sur la polémique
A l’approche du second tour de l’élection présidentielle, la polémique autour des droits de mutation est remise sur le tapis.
A l’approche du second tour de l’élection présidentielle, la polémique autour des droits de mutation est remise sur le tapis.
Pas facile d’être syndic à l’heure actuelle puisque selon une récente étude menée par l’association CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie), un copropriétaire sur deux demeure insatisfait de sa prestation. Cependant, l’enquête démontre que le syndic n’est pas seul responsable de cet état de fait.
Alors même que la crise du logement bat son plein, le 1 % logement voit son budget se réduire un peu plus au fil des années. En cause, une loi de 2009 qui autorise l’Etat à prélever une partie des fonds au profit des agences gouvernementales.
En cette période électorale, les professionnels de l’immobilier ne cessent d’exprimer leurs inquiétudes pour l’avenir du secteur en France. Pour la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), la situation est préoccupante et le prochain gouvernement devra réagir vite.
Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur les mesures qui seront prises dans les domaines de l’urbanisme et du logement, s’il remporte l’élection présidentielle. Jusque-là opposé à tout contrôle, le président-candidat se prononce désormais en faveur d’un encadrement des prix des loyers.
Alors que l’immobilier d’exception affiche une forme insolente, les prix dans le haut de gamme (biens entre 1 et 2 millions d’euros) se maintiennent mais l’offre ne suit plus et les transactions sont au ralenti. La progression effrénée des dernières années fait place à des négociations plus serrées.
Compte tenu de la baisse des prix de l’immobilier qui s’est généralisée en France et d’une offre locative souvent lacunaire, investir en province peut s’avérer judicieux. Surtout pour les bailleurs qui tirent le meilleur parti de cette nouvelle donne.
Privilèges fiscaux, voire meilleure rentabilité locative, sur le papier, la location meublée présente des avantages certains. Néanmoins, en pratique, cette option n’est pas sans contraintes. A considérer avant de se lancer.
Longtemps réservée aux étudiants, la colocation se développe et intéresse désormais la classe moyenne. Si elle présente un avantage financier non négligeable pour les locataires, elle s’avère surtout très favorable aux bailleurs.
Pénurie, prix élevés et mesures fiscales défavorables : le logement souffre en France. Maires et professionnels du secteur profitent de la période électorale pour tirer le signal d’alarme.