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Chaudières à gaz ou au fioul : le dispositif MaPrimeRénov’ encore amélioré

chaudières à gaz

Le ministère de la Transition écologique avait annoncé l’exclusion des chaudières à gaz du dispositif MaPrimeRénov’ à partir du 1er avril 2022. Cette échéance a finalement été reculée au 1er janvier 2023.

Par ailleurs, un bonus de 1.000 € va être accordé à partir du 15 avril.

 

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Les Pouvoirs Publics font machine arrière 

 

Alors que Barbara Pompili – ministre de la Transition écologique – avait déclaré, le 16 mars dernier, que les installations de nouvelles chaudières au gaz serait exclues de MaPrimeRénov’ à compter du 1er avril 2022, le gouvernement a changé d’avis. Le 17 mars 2022, il a, en effet, annoncé que « les demandes d’aides MaPrimeRenov’ pour l’installation d’une chaudière au gaz ne pourront plus être déposées à compter du 1er janvier 2023 ; un délai qui permet aux ménages et aux entreprises de s’adapter. »

 

Les demandes de prime (assorties d’un devis signé) effectuées avant la date du 1er janvier 2023 seront donc toujours éligibles. Cela vous laisse quelques mois supplémentaires pour continuer d’installer des chaudières gaz à très haute performance énergétique (THPE) avec le coup de pouce financier de MaPrimeRénov’. 

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Un bonus pour remplacer les chaudières au fioul et au gaz

 

C’est paradoxal, mais, parallèlement, les Pouvoirs Publics ont aussi décidé d’augmenter de 1.000 € la prime dédiée au remplacement des chaudières à gaz et au fioul par des pompes à chaleur ou des chaudières biomasses, et ce, entre le 15 avril 2022 et le 31 décembre 2022. Le gouvernement espère, avec ce bonus, inciter encore plus de personnes à changer de mode de chauffage pour parvenir à une diminution de la dépendance énergétique de la France vis-à-vis de la Russie. Accélérer la transition énergétique est le nouveau cheval de bataille des Autorités depuis la hausse généralisée des prix de l’énergie.

« Les ménages pourront ainsi obtenir jusqu’à 9.000 € d’aides (MaPrimeRénov et Certificats d’économies d’énergie) contre 8.000 € auparavant, indique Barbara Pompili, dans un communiqué de presse. Avec des pompes à chaleur à 12.000 €, cela conduit à un reste à charge de 3.000 €, équivalent à celui pour l’installation d’une chaudière gaz, tout en bénéficiant d’économies sur la facture énergétique. Non seulement, grâce à l’augmentation de l’aide, les citoyens vont pouvoir payer leur pompe à chaleur autant, si ce n’est moins cher, qu’une chaudière à gaz, mais, en plus, leur facture annuelle sera divisée par trois. » 

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MaPrimeRénov’ est le dispositif le plus emblématique de ce défi à relever. Pour en connaître tous les détails, n’hésitez pas à lire notre dossier dédié à cette aide : MaPrimeRénov’ : les nouveaux barèmes publiésMaPrimeRénov’ accessible aux bailleurs depuis juillet 2021.

Transition énergétique : de nombreuses autres aides à votre disposition

Mais il existe d’autres aides financières, parallèles et cumulables. 

L’éco prêt à taux zéro (PTZ), par exemple, permet aussi de financer des travaux de rénovation énergétique. Le montant maximal de ce prêt gratuit est compris entre 7.000 € et 50.000 €, selon les travaux financés. Ce prêt peut être accordé, sous conditions, aux propriétaires bailleurs et aux syndicats de copropriétaires, jusqu’au 31 décembre 2023.

Pour avoir la liste complète des aides dont vous pouvez bénéficier, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des ADIL (agences départementales de l’Agence Nationale de l’Information sur le Logement/ ANIL), comme indiqué dans notre fiche pratique L’ANIL donne toutes les infos sur les aides locales aux travaux

Parmi ces aides auxquelles vous pouvez avoir droit, le cas échéant (toutes ne sont pas accessibles aux bailleurs) :

 

Bon à savoir ! Un décret du 28 juillet 2020 (décret n° 2020-912 relatif à l’inspection et à l’entretien des chaudières, des systèmes de chauffages et des systèmes de climatisation) décrit de nouvelles obligations liées aux équipements énergétiques, dont la date d’application est fixée au 1er juillet 2022. Reportez-vous à notre actualité Pompes à chaleur, chaudières… les nouvelles obligations des bailleurs

 

Réaliser des travaux dans un logement occupé est possible !

Il est tout-à-fait possible de réaliser des travaux dans un logement en cours de location, notamment en vue d’améliorer sa performance énergétique. 

Bien sûr, certaines règles doivent être respectées, comme noté dans notre fiche Droit de visite du propriétaire : les situations possibles.

Des travaux peuvent aussi être réalisés par vos locataires : un accord « gagnant-gagnant » peut se mettre en place comme nous l’expliquions dans notre article « Faites financer une partie des travaux d’économie d’énergie par votre locataire ! »

 

 

 

 

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