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Observatoire 2023 de LocService dédié à la colocation

colocation

Comme chaque année, LocService.fr, spécialiste de la location et de la colocation entre particuliers, dresse un état des lieux du marché de la colocation en France, à l’heure où les étudiants effectuent leurs recherches de logement pour la rentrée 2023. 

 

Comment ont évolué les loyers ? Quel sont les profils des colocataires ? Quelles sont les villes les plus tendues ? Comment évolue la demande ? Autant de questions auxquelles LocService.fr, notre partenaire, répond dans cette étude.

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448 € : le loyer moyen d’une chambre en colocation

L’Observatoire note que ce loyer moyen national, charges incluses, est en hausse par rapport à l’année dernière, mais que le niveau de l’augmentation reste en-dessous de l’inflation. Le prix locatif d’un studio classique est plus élevé que celui d’une chambre en colocation. Par exemple, pour un studio classique, il faut en moyenne débourser 547 € soit 22 % plus cher ! A noter que cet écart se réduit : il était de 27 % l’année dernière. Il y a, bien entendu, de fortes disparités selon les secteurs. En province, le loyer moyen en colocation, charges comprises, est de 409 € contre 555 € en Ile-de-France, et 723 € à Paris. Dans tous les secteurs, une hausse des loyers est constatée, bloquée par l’IRL, à + 3,5 % maximum.

 

Les villes où trouver une colocation est le plus compliqué

64 % des recherches de colocation ciblent la province, 36 % l’Ile-de-France. Parmi les candidats intéressés par la région parisienne, 15 % ciblent la grande couronne, 26 % la petite, et 59 % Paris. LocService a dressé un top 5 des grandes villes dans lesquelles le marché est le plus tendu en colocation. La Rochelle, qui était en première place l’année dernière, cède sa place à Paris. A l’inverse, Amiens est la ville la plus « facile » pour les candidats : on y compte presque 3 chambres pour 1 recherche de colocation.

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Top 5 des grandes villes tendues

Paris : 9,89 demandes pour une offre

Rennes : 7,62

Lille : 7,11

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La Rochelle : 6,57

Lyon : 6,15

Top 5 des villes les moins tendues

Amiens : 0,36 demandes pour une offre

Saint-Etienne : 0,41

Rouen : 0,47

Nancy : 0,6

Marseille : 0,6

 

Une information intéressante pour vous, bailleurs, si la formule colocation vous intéresse… Privilégier les villes les plus déséquilibrées sur le plan de l’offre permet d’espérer de bons rendements et une stabilité des locataires.

 

Quels sont les principaux critères de recherche des candidats à la colocation

A noter, en préambule, que dans 88 % des cas, les recherches se font individuellement (une personne par recherche). Les recherches faites pour 2 chambres simultanées sont donc très minoritaires. 

D’après l’étude des souhaits des colocataires, il ressort que la taille idéale d’une colocation est de 3 personnes. La grande majorité des recherches (77 %) sont pour une durée indéterminée, alors que 22 % concernent des durées inférieures à un an. Concernant les critères de sélection, certains se révèlent plus importants que d’autres. Ainsi seuls 8 % exigent d’être entre étudiants, 1 % entre couples, 1 % dans une colocation avec enfants (notamment pour les familles monoparentales). Les animaux sont refusés dans 15 % des cas, et les fumeurs dans 22 % des cas. L’âge des colocataires est un critère plus déterminant : 26 % des candidats déclarent rechercher des profils de moins de 30 ans, et seuls 27 % des candidats acceptent des profils ayant plus de 50 ans. Ces paramètres n’évoluent pratiquement pas depuis l’année dernière. Bien que la majorité (87 %) des recherches soit mixtes, les femmes sont plus nombreuses à rechercher des colocations du même sexe : 23 % des femmes ciblent uniquement des colocations entre femmes, alors que seuls 3 % des hommes exigent une colocation entièrement masculine.

 

Le profil des candidats à la colocation

Malgré les idées reçues, la colocation est loin d’être un mode de vie exclusivement étudiant : en effet, 39 % des candidats ont un emploi, 58 % sont étudiants et 5 % sont retraités ou sans activité. La part d’étudiants a tout de même augmenté depuis 2019, lors de la première édition de cet observatoire, où ils n’étaient que 52 %. Un signe sans doute des difficultés croissantes que rencontrent les étudiants pour trouver un logement disponible et abordable. Toutes catégories confondues, les candidats colocataires disposent (eux ou leur garant) en moyenne de revenus équivalents à 1.961 € mensuels, et leur âge moyen est de 27 ans. 78 % ont moins de 30 ans et 6 % plus de 50 ans. 

Lorsque les candidats sont interrogés sur les avantages qu’ils préfèrent dans le concept de la colocation, ceux qui ressortent le plus sont (choix multiples possibles) :

  •  Rencontrer de nouvelles personnes (73 %) ;
  •  Réduire mon budget (51 %) ;
  • Vivre en communauté (30 %).

 Dans un sondage similaire concernant les choses qu’ils détesteraient le plus dans une colocation, les 3 propositions arrivant en tête sont :

  •  Un logement sale (66 %) ;
  •  Une chambre soit visitée en leur absence (58 %) ;
  •  Le fait que ce soit toujours le même qui fasse la vaisselle (30 %).

Les colocations sont multilingues : ainsi, outre le français, les langues les plus parlées au sein des colocations sont l’anglais (71 %), l’espagnol (22 %) et l’allemand (9 %).

Qui sont les garants des colocataires ?

Beaucoup de propriétaires favorisent encore les garants physiques. Sans surprise, la famille assure donc dans 76 % des cas le rôle de garant. D’autres colocataires (9 %) se tournent vers la garantie Visale d’Action Logement (7 % l’année dernière) alors que 8 % ne disposent d’aucun garant. 

 

N’hésitez pas à lire notre dossier consacré à la colocation, ainsi que les articles mentionnant notre partenaire LocService. 

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