Les plus :
Acheter près de chez soi présente déjà l’intérêt d’intervenir sur un marché que l’on connaît, sur le plan des prix.
Les sirènes de certains promoteurs ou commercialisateurs indélicats gonflant les prix d’immeubles entièrement réservés aux investisseurs (l’avantage fiscal tombe plus dans leur poche que dans celle de l’investisseur) sont sans effet auprès de résidents qui connaissent les valeurs de leur quartier ou de leur ville. Ces derniers ne marchent pas aux arguments des premiers qui vendent de l’immobilier lillois aux marseillais et de l’immobilier marseillais aux lillois… dans le but, justement, de brouiller les pistes sur le plan des prix réels de marché.
L’avantage d’être bien informé va d’ailleurs au-delà des seules notions de prix de marché. La connaissance des projets urbanistiques de la commune, pour les années à venir, peut aider à choisir un emplacement appelé à bien se valoriser au fil du temps et à permettre une croissance des loyers et une valorisation de son capital.
Troisième plus : la proximité de son investissement permet de le gérer seul plus facilement. Recherche et mise en place de locataires avec qui les relations seront directes, suivi de la vie de la copropriété (relations avec le syndic, disponibilité pour l’AG), entretien éventuellement personnel du logement ou appel à des professionnels que l’on connaît et en qui on a confiance… bref, tout est plus simple si l’on a l’intention de s’occuper personnellement du logement.
Les moins :
Bien entendu, investir près de chez soi est à privilégier si et seulement si les paramètres « locatifs » sont au RDV. Encore faut-il, donc, que l’environnement de sa résidence principale soit propice à une location de qualité : demande locative importante, quartier vivant sur le plan des transports ou des commerces… et rendement attractif. Dans notre sondage, 29 % des personnes interrogées placent au premier plan le critère rendement locatif : bon réflexe d’investisseur, de toute façon ; cette donnée financière ayant évidemment son importance. De même, les espérances de plus-value à la revente doivent-elles être prises en compte.
Si la zone géographique proche de sa résidence principale n’est pas assez intéressante, alors oui, il faut donc chercher ailleurs. Mais attention à respecter les règles de sécurité de base, à commencer par le nécessaire déplacement sur les lieux repérés pour investir, qu’il s’agisse d’un achat dans le neuf ou dans l’ancien.
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