Désormais, et c’est le point phare de cette nouvelle règlementation, les logements neufs ne doivent pas excéder une consommation de 50 kWh par m² et par an (en moyenne), alors que la précédente règlementation autorisait jusqu’à 150 kWh. On parle ici de consommation conventionnelle d’énergie primaire (Cep) qui englobe 5 éléments : le chauffage, la climatisation, l’éclairage, l’eau chaude sanitaire et les consommations périphériques (auxiliaires) comme l’utilisation d’une pompe à chaleur.
Vers une nouvelle règlementation thermique pour les logements neufs
Ce « Cep » varie géographiquement, ainsi qu’en fonction de l’altitude et de la surface habitable du logement concerné.
Attention, certaines extensions de construction sont soumises à cette nouvelle règlementation, mais celle-ci ne s’applique qu’aux parties nouvelles des bâtiments. Le fait d’aménager ses combles, par exemple, ne rentre pas en ligne de compte, contrairement à l’ajout d’un étage ou de toute autre surélévation. Toutefois, la règlementation ne s’applique que pour les extensions supérieures à 150 m².
Un surcoût évident dénoncé par les constructeurs de maison individuelle, surcoût qu’ils évaluement jusqu’à 15 % à surface équivalente. Les économises d’énergie seront bien évidemment au rendez-vous, mais au bout d’une bonne dizaine d’années en moyenne, en fonction de la superficie et de la situation géographique de la maison.
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Source : Valérie Valin-Stein pour lefigaro.fr
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