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Sondage : « Moi Président… Je soutiendrai les investisseurs immobiliers ! »

les investisseurs immobiliers

À l’occasion de la prochaine échéance électorale de 2017, Gererseul a réalisé un sondage auprès de ses abonnés en leur demandant ce qu’ils attendent du futur dirigeant du pays. Petit florilège de réponses pour les investisseurs immobiliers … suivi par les promesses des candidats à la primaire de la droite, dont le premier tour aura lieu ce week-end.

Les investisseurs immobiliers et leurs doléances …

C’est logique, le cahier de doléances des investisseurs immobiliers qui ont répondu au sondage est long… Mais ne dit-on pas qu’il faut demander beaucoup pour avoir un peu ?

Première attente « leitmotiv » : un plus grand respect des bailleurs qui s’investissent dans la société en mettant à disposition de leurs concitoyens des logements… avec tous les risques et désagréments que cela peut (pas toujours heureusement !) comporter. Loin d’être remerciés, ils sont, au contraire, souvent montrés du doigt : c’est toujours la même histoire, les gentils locataires et les méchants propriétaires qui s’enrichissent… Un rétablissement de l’équilibre entre les droits des bailleurs et ceux des locataires suit logiquement cette première revendication. Les deux sont de toute façon liés : quand le rôle sociétal des bailleurs sera mieux reconnu, le respect de leurs droits (au moins équivalents à ceux de leurs locataires !) ira de pair. Un assouplissement des règles de révocation d’un contrat de location, la même durée (pour locataire et bailleur) de préavis pour congés, la possibilité de réclamer deux à trois mois de caution (paiement échelonné sur un an) sont, par exemple, réclamés…

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Les bailleurs souhaitent que l’Etat prenne ses responsabilités concernant notamment le problème des impayés de loyers et des procédures d’expulsion. Trop longues, trop coûteuses, celles-ci doivent être simplifiées et réduites en termes de délai. L’Etat ne doit pas se soustraire à son obligation de logement au détriment des bailleurs privés.
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Autre revendication commune : l’investissement (financier, mais aussi en termes de temps et d’énergie) nécessité par l’achat d’un bien immobilier locatif n’est pas assez « récompensé » financièrement par les Pouvoirs Publics. Ceux-ci taxent de manière excessive ce placement qui devrait a contrario être soutenu par une politique fiscale moins lourde : réduction ou suppression des prélèvements sociaux sur les revenus locatifs, suppression de l’ISF, de l’impôt sur la plus-value et de l’impôt sur les successions immobilières, baisse de la taxe foncière, suppression de la taxe contre les logements vacants… les demandes des investisseurs ne manquent pas !

Enfin, une forte demande de stabilité réglementaire apparaît aussi. « Les Pouvoirs Publics doivent cesser de « pondre » des normes tous les quatre matins ! »…

… et les promesses des candidats à la primaire de droite

Voici, pêle-mêle, ce que promettent les candidats à la primaire de la droite (tirés d’entretiens réalisés par le site Explorimmo) :

  • abrogation de la loi ALUR avec, pour commencer, la suppression de l’encadrement des loyers ;
  • création d’un statut de bailleur privé avec renforcement des droits de celui-ci vis-à-vis des locataires (réduction des contraintes qui pèsent sur les contrats locatifs) ;
  • dispositifs d’aides existants revisités pour accroître les incitations destinées aux investisseurs, y compris concernant la rénovation des logements ;
  • exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux pour les plus-values réalisées après 15 ans de détention (contre, aujourd’hui, une exonération d’impôt sur le revenu au bout de 22 ans et de prélèvements sociaux au bout de 30 ans) et mise en place d’un prélèvement forfaitaire libératoire de 33,3 % (prélèvements sociaux inclus) sur les revenus fonciers. Actuellement, ces revenus sont taxés selon les tranches du barème de l’impôt sur le revenu.

Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… En attendant, ces paroles de bonne volonté vont dans le bon sens. Attendons de voir ce que proposeront les candidats à la primaire de la gauche, le moment venu… Et surtout ce qui sera effectivement concrétisé après l’élection !

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